Hippolyte Jacques Eugène CHOQUELLE, employé de commerce, fondé de pouvoir (1919), secrétaire général de la chambre syndicale des employés de l’arrondissement de Dunkerque, vice-président du conseil de Prud’hommes de Dunkerque, membre de l’Association des Anciens Sous-Officiers de la Ville de Dunkerque, vice-président de la Société de Secours Mutuels de la dite association, 70ème vénérable de la loge « L’Amitié et Fraternité » en 1928 et de 1930 à 1934, est né à Dunkerque le 21 août 1875. Il était le fils d’Hyppolite Florimond CHOQUELLE, garçon brasseur, et de Thérèse Caroline MAEGHT.

Acte de naissance :

            « L’an mil huit cent soixante quinze, le vingt un août, deux heures de relevée, devant nous Frédéric Charles D’ARRAS, Maire, Officier de l’état civil de la ville de Dunkerque, département du Nord, est comparu Hypolite Florimond CHOQUELLE, garçon brasseur, âgé de trente sept ans, né à Looberghe (Nord), lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, né ce jour à quatre heures du matin, de lui déclarant en son domicile à Dunkerque, rue de l’Abattoir, numéro 23, et de Thérèse Caroline MAEGHT, sans profession, âgée de quarante un ans, née à Teteghem (Nord), mariés à Dunkerque, et auquel il a déclaré vouloir donner les prénoms de Hippolyte Jacques Eugène, les dites déclaration et présentation faites en présence de Cornil Pierre François WALRAVE, concierge, âgé de cinquante trois ans, et de Louis Jean CORDIER, tonnelier, âgé de soixante dix neuf ans, domiciliés en cette ville, et ont, le père de l’enfant et les témoins, signé avec nous le présent acte, après lecture faite ».

CHOQUELLE                      

Louis J. CORDIER               

C. WALRAVE            

d’ARRAS

Lignée CHOQUELLE :

            CHOQUELLE Hippolyte Jacques Eugène, employé de commerce

                       ° Dunkerque 21 août 1875

            Fils de CHOQUELLE Hypolite Florimond, garçon brasseur

                       ° Looberghe (Nord) 16 mars 1838 à 8 heures du matin. Le père, 36 ans, est revendeur. La mère, 29 ans, est revendeuse.

                          Témoins : Constantin Hypolite LYSENSOONE, 31 ans, garçon à gages, domicilié à Bergues, oncle maternel de l’enfant, et Jean Chrisostome BECKAERT, 54 ans, tisserand, domicilié à Looberghe, oncle par alliance de l’enfant

                       x Dunkerque 25 octobre 1865 Thérèse Caroline MAEGHT, cuisinière, née à Teteghem le 21 janvier 1834, demeurant à Dunkerque, fille de François Louis Jacques MAEGHT, en son vivant cultivateur, décédé à Teteghem le 29 octobre 1847, et de Françoise MORAEL, décédée à Quaëdypre le 7 mars 1860.

                          Le marié, garçon brasseur, demeure à Dunkerque depuis moins de 6 mois et auparavant à Lyon comme maréchal des logis au 10e régiment de dragons.

                          Les époux légitime un enfant né au 10e arrondissement de Paris le 17 avril 1859 et enregistré sous les noms d’Alice Marie MAEGHT.

                          Témoins : Cyrille Amand Constant CHOQUELLE, employé au chemin de fer, 31 ans, demeurant à Dunkerque, et Marcel Isaïe Tobie CHOQUELLE, garçon meunier, 21 ans, demeurant à Looberghe, tous deux frères de l’époux, et Jacques Philippe JANSSEN, menuisier, 47 ans, et Charles Louis Cornil VERSCHAVE, garçon boulanger, 52 ans, tous deux beaux-frères de l’épouse et domiciliés à Dunkerque.

                          Thérèse Caroline MAEGHT est décédée à Dunkerque le 23 décembre 1879, en son domicile 20, rue du Milieu. Elle allait avoir 46 ans.

                       + Dunkerque 19 septembre 1875 à 8 heures du matin, garçon brasseur, âgé de 37 ans. Témoins : Marcel Isaïe CHOQUELLE, employé du chemin de fer du Nord, 31 ans, frère du décédé, et Charles Louis Auguste DEROO, tailleur d’habits, 21 ans, demeurant tous deux à Dunkerque.

                       Dont également :

                                   CHOQUELLE (née MAEGHT) Alice Marie, cabaretière

                                               ° Paris 10e, 17 avril 1859

                                               * légitimée le 25 octobre 1865

                                   CHOQUELLE Louise Thérèse

                                               ° Dunkerque 23 avril 1867, rue du Canal-de-Bergues. Le père, 29 ans, est garçon brasseur. Témoins : Pierre Fernand Édouard MASSEIN, 33 ans, et Alfred Louis SAPELIER, 25 ans, tous deux travailleurs de bière, demeurant à Dunkerque.

                                   CHOQUELLE Paul Gustave Hippolyte

                                               ° Dunkerque 29 novembre 1868 à midi, rue du Canal-de-Bergues. Le père, 30 ans, est garçon brasseur.

                                                  Témoins : Henri Alexandre Eustache FLEURYNCK, cabaretier, 40 ans, et Grégoire Cornil LAMBERT, cabaretier, 50 ans, demeurant tous deux à Dunkerque.

                                               + Dunkerque 5 avril 1869 à 6 heures du matin, 4 mois et 6 jours. Déclaration du père, 31 ans, garçon brasseur, et de Charles Xavier VITSE, cabaretier, 43 ans.

                                   CHOQUELLE Emma Mathilde Justine

                                               ° Dunkerque 7 janvier 1871 à 11 heures et demie du soir, 23, rue de l’Abattoir. Le père, 32 ans, est garçon brasseur. Témoins : Pierre Eusèbe MALÉSYS, épicier, 38 ans, et Charles Philippe VITSE, cabaretier, 39 ans, demeurant tous deux à Dunkerque.

                                   CHOQUELLE Jeanne Julia Marie

                                               ° Dunkerque 16 août 1873 à 2 heures du matin, 23, rue de l’Abattoir. Le père, 25 ans, est garçon brasseur.

                                                  Témoins : Simon Augustin Théophile LEFEBVRE, cabaretier, 59 ans, et Numa KERFYSER, cabaretier, 31 ans, demeurant tous deux à Dunkerque.

                                               + Dunkerque 3 juin 1875 à 10 heures du matin, 23, rue de l’Abattoir, 21 mois. Déclaration du père, 37 ans, garçon brasseur, et de Martin Auguste Hippolyte DERUDDER, appariteur à la mairie, 54 ans.

            Fils de CHOQUELLE (CHOQUEEL) Jean Baptiste, revendeur de bière, journalier

                       ° Cappelle-Brouck (Nord) 14 prairial An X (3 juin 1802) à 10 heures du matin.

                          Témoins : Bertin WAERINGHEM, 47 ans, et Philippe DEPRIESTER, 35 ans.

                       x Cappelle-Brouck 1er août 1832 Marie Victoire LYSENSOONE, née à Cappelle-Brouck le 29 juin1808, décédée à Looberghe le 23 novembre 1862, fille des feus Jean Melchior LYSENSOONE, en son vivant meunier, décédé à Cappelle-Brouck le 12 mars 1825, et de Marie Pétronille Caroline Victoire BERNAERT, décédée à Cappelle-Brouck le 6 septembre 1830.

                          Témoins : Pierre François CHOQUEEL, 39 ans, manouvrier, et Pierre Joseph CHOQUEEL, 23 ans, cordonnier, tous deux frères germains de l’époux et demeurant à Cappelle-Brouck, et Jean Laurent LYSENSOONE, 32 ans, garçon meunier, demeurant à Bourbourg-Campagne, et François Louis LYSENSOONE, 30 ans, manouvrier, demeurant à Cappelle-Brouck, tous deux frères germains de l’épouse.

                       + Bourbourg (Nord) 13 octobre 1877 à 8 heures du matin, en sa demeure, quai de l’Hospice, sans profession, veuf en deuxièmes noces d’Anne Victoire GUILBAUT, décédée à Looberghe.

                          Déclaration de Pierre CUVELIER, 76 ans, et de Charles PAUWELS, 65 ans, tous deux commissionnaires, voisins du défunt.

            Fils de CHOQUELLE (SOCKEEL) Jean François, cultivateur

                       ° Saint-Pierre-Brouck (Nord) 16 février 1753.

                          p. Nicolas François TASSEEL, oncle de l’enfant, m. Marie Jeanne THOORIS.

                       x Cappelle-Brouck 17 novembre 1784 Marie Angélique Élisabeth DUWICQUET, née à Bourbourg le 9 février 1765, décédée à Cappelle-Brouck le 8 juin 1837, fille de Sébastien DUWICQUET, fermier à Cappelle-Brouck, né à Seninghem (Pas-de-Calais), et de feue Marie Anne BERNARD.

                          Témoins : Sébastien DUWICQUET, père de la contractante, Jean Marie DUWICQUET, oncle paternel de la contractante, né à Seninghem, Jean Baptiste SOCKEEL, frère du contractant, né à Saint-Pierre-Brouck, et Louis François DUWICQUET, frère de la contractante, né à Seninghem.

                       + Cappelle-Brouck 30 avril 1809 à 2 heures de l’après-midi dans sa maison appartenant à Monsieur BURET, juge de paix du canton de Bourbourg, sise près de Quathove et à proximité, du côté du couchant, de la rue Neuve, âgé de 56 ans passés, cultivateur. Témoins : Jean Baptiste CHOQUELLE, 54 ans et environ 9 mois, manouvrier, domicilié à Bourbourg-Ville, propre frère du défunt, et Charles François Luc DONDAINE, 47 ans, manouvrier, domicilié à Bourbourg-Campagne, beau-frère du défunt.

            Fils de SOCKEEL Georges, laboureur

                       ° Saint-Pierre-Brouck 3 septembre 1716

                          p. Georges AERNOUT, fils de Pierre AERNOUT, m. Marie Élisabeth GOVAERE.

                       x Saint-Pierre-Brouck 7 février 1753 Marie Catherine Théodore TASSEEL, 20 ans, née à Saint-Pierre-Brouck le 15 avril 1732, y décédée le 26 mai 1759, fille d’Antoine TASSEEL et de Marie Catherine LA RONDEELE.

                          Témoins : Marie Catherine LA RONDEELE, mère de l’épouse, Anne Barbe PALLET, Jean THOORIS, et maistre Pierre THOORIS.

                       + Saint-Pierre-Brouck 25 septembre 1765, 49 ans, témoin Pierre THOORIS.

            Fils de SOCKEEL Bertin

                       ° Ruminghem (Pas-de-Calais) 25 janvier 1688

                       x Saint-Pierre-Brouck 11 juillet 1715 Pétronille GOVAERE, née à Saint-Pierre-Brouck le 2 février 1692, morte en couches à Saint-Pierre-Brouck le 17 septembre 1716, âgée de 24 ans (témoins : Bertin SOCKEEL et Marc GOVAERE), fille de Marc GOVAERE et de Jeanne HIEUSENS.

                          Témoins : Philippe GOVAERE et Pierre DEJONGHE.

                       + Saint-Pierre-Brouck 12 décembre 1746, témoins : Georges SOCKEEL, son fils, et Pierre THOORIS.

            Fils de SOCKEEL Jean

                       ° vers 1660

                       x Ruminghem 30 juillet 1686 Pétronelle DENIS

                       + Ruminghem 10 août 1692

            Fils de SOCKEEL Marand

                       + Ruminghem 15 août 1693

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            Hippolyte Jacques Eugène CHOQUELLE n’a pas un mois lorsque son père décède le 19 septembre 1875. Au décès de sa mère, le 23 décembre 1879, il a 4 ans. C’est sa sœur aînée Alice, alors âgée de 20 ans qui va s’occuper des trois enfants survivants, Louise, 12 ans, Emma, 8 ans, et donc Hippolyte, 4 ans.

            Recensement de Dunkerque en 1906 : 20, rue du Milieu

                                   CHOQUELLE Alice, chef de famille, cabaretière, 47 ans, née à Paris,

                                   CHOQUELLE Louise, sœur, sans profession, 39 ans, née à Dunkerque,

                                   CHOQUELLE Hippolyte, frère, employé, 31 ans, né à Dunkerque,

                                   DURIEZ Marie, sans parenté, sans profession, 12 ans, née à Dunkerque.

            A 20 ans, Hippolyte CHOQUELLE, employé de commerce, passe le conseil de révision dans le canton de Dunkerque-Ouest avec la classe 1895.

Fiche signalétique :

Signalement : Cheveux et sourcils blonds, yeux bleus, front et nez moyens, bouche grande, menton rond, visage ovale, taille 1m70.

            Degré d’instruction générale : 3 (= sait lire, écrire, compter)

            Degré d’instruction militaire : Exercé.

            Décision du conseil de révision : BON

            Parti le 16 novembre 1896 pour le 15e régiment d’artillerie, arrivé au corps le dit jour.

            2ème canonnier conducteur, brigadier le 18 septembre 1897,

            Maréchal des logis le 17 septembre 1898.

            Envoyé dans la disponibilité le 20 septembre 1899, certificat de bonne conduite accordé.

            Passé dans la réserve de l’armée active le 1er novembre 1899. Le dit jour envoyé en congé illimité de démobilisation.

            Affecté au titre des réserves au 27e R.A.C. (régiment d’artillerie de Douai).

            A accompli une 1ère période d’exercice dans le 15e régiment d’artillerie du 20 octobre au 16 novembre 1902.

A accompli une 2ème période d’exercice dans le 15e régiment d’artillerie du 26 juin au 17 juillet 1905.

            Passé dans l’armée territoriale le 1er octobre 1909.

            A accompli une période d’exercice dans le groupe territorial du 15e régiment d’artillerie du 28 juin au 5 juillet 1910.

            Rappelé à l’activité (décret de mobilisation générale du 1er août 1914)

            A rejoint le 3 août 1914 au 15e régiment d’artillerie.

            Passé au 101e régiment d’artillerie lourde, arrivé au corps le 22 août 1917.

            Passé au 118e régiment d’artillerie lourde, arrivé au corps le 16 février 1918.

            Passé au 106e régiment d’artillerie lourde, arrivé au corps le 9 août 1918.

            Promu adjudant le 25 août 1918.

Citation : Cité à l’ordre du PAD 58 (artillerie divisionnaire) le 31 janvier 1919 : « Excellent sous-officier. A su attirer l’estime générale en exerçant son autorité d’une façon énergique, bienveillante et juste. A exécuté de nombreux ravitaillements sous le feu de l’ennemi et particulièrement les 25 juillet, 24 août et 19 octobre 1918, où par des mesures judicieuses et rapidement prises, il a su mener à bien sa mission ».

            Décoration : Croix de Guerre étoile de bronze.

            Campagne contre l’Allemagne : Aux armées du 3 août 1914 au 22 janvier 1919.

            Passé au 15e R.A.C. le 25 avril 1924.

            Libéré du service militaire le 10 novembre 1924.

            Localités successives habitées :

                       29 avril 1902, voyage en Allemagne à Brême et à Hambourg.

                       16 mai 1902, Brême, Allemagne (résidence).

                       30 août 1902, Dunkerque, 35, rue de l’Abattoir (résidence).

                       22 janvier 1919, se retire à Dunkerque, 3, rue Saint-Bernard.

            Le 26 mai 1919, à l’âge de 43 ans ½ et peu de temps après sa démobilisation, Hippolyte CHOQUELLE se marie dans le 10e arrondissement de Paris. Il y épouse Pauline Albertine CUNY, sans profession, âgée de 34 ans,  née à Ambonnay (Marne) le 23 avril 1885, fille de Pierre Albert CUNY, charpentier, et de Marie Philomène DEPOINT.

Acte de mariage :

            « Le vingt six mai mil neuf cent dix neuf à onze heures du matin, devant nous Charles VEIL, adjoint au Maire du dixième arrondissement de Paris, ont comparu publiquement en la maison commune : Hippolyte Jacques Eugène CHOQUELLE, fondé de pouvoir, né à Dunkerque, Nord, le vingt un août mil huit cent soixante quinze, demeurant à Dunkerque, 3, rue Saint-Bernard, fils majeur de Hippolyte Florimond CHOQUELLE et de Thérèse Caroline MAEGHT, son épouse, tous deux décédés, d’une part, et Pauline Albertine CUNY, sans profession, née à Ambonnay, Marne, le vingt trois avril mil huit cent quatre vingt cinq, domiciliée à Paris, 3, rue Pierre-Chausson, fille majeure de Pierre Albert CUNY, charpentier, et de Marie Philomène DEPOINT, son épouse, sans profession, domiciliés à Ambonnay, d’autre part. Les futurs époux ont déclaré qu’un contrat de mariage a été reçu le vingt mai courant par Maître DEGAND suppléant Me BECK, notaire à Dunkerque (Nord). Aucune opposition n’ayant été faite, les contractants ont déclaré l’un après l’autre vouloir se prendre pour époux et nous avons prononcé au nom de la loi que Hippolyte Jacques Eugène CHOQUELLE et Pauline Albertine CUNY sont unis par le mariage. Dont acte en présence de Louise CHOQUELLE, cinquante deux ans, sans profession, 3, rue Saint-Bernard, sœur de l’époux, Lucien CHOQUELLE, quarante ans, employé de commerce au Havre, 13, rue Francklin, cousin de l’époux, Lucienne RAYNAUT, vingt quatre ans, employée des postes, 14, rue Gambey, Alice ALLANCHE, vingt huit ans, employée des postes, 5, rue Vicq-d’Azir. Lecture faite, les époux et les témoins ont signé avec nous ».

Pauline CUNY          

CHOQUELLE          

VEIL              

CHOQUELLE

Alice LAURENT                 

L. CHOQUELLE                 

L. HAYAU

            L’acte de mariage retranscrit ci-dessus ne précise pas que Pauline Albertine CUNY était veuve d’un premier mariage.

            En effet, le 19 décembre 1908, elle avait épousé à Ambonnay Albert Gaston MORBOIS, né à Condé-sur-Marne (Marne) le 2 mai 1887, cultivateur. Mobilisé le 1er août 1914, après plusieurs affectations, il est muté à la 31e section d’aviation à Avord (Cher) le 26 février 1915. Cette commune hébergeait pendant la Première Guerre Mondiale l’une des plus importantes écoles d’aviation militaire.

            Le maréchal des logis Albert MORBOIS « Mort pour la France » est décédé le 20 juillet 1915 à l’hôpital 79 du Camp d’Avord  des suites d’une chute d’avion en service.

            Journal Officiel de la République Française : Édition du 11 février 1917

                       « Pensions, concession de pensions (Guerre) : … veuves de sergents …

                       CUNY Pauline Albertine, veuve MORBOIS – jouissance du 21 juillet 1915 – 825fr. »

            Journal Officiel de la République Française : Édition du 20 septembre 1922

                       « MORBOIS (Albert Gaston), Matricule 2543, maréchal des logis : Bon sous-officier, brave et dévoué. Tué en service commandé, le 20 juillet 1915, dans une chute d’avion. (Citation à l’ordre du régiment par application de l’article 277 du service courant) ».

            Hippolyte CHOQUELLE fut Secrétaire Général de la chambre syndicale des employés confédérés (C.G.T.) de l’arrondissement de Dunkerque.

Le Peuple, Organe quotidien du syndicalisme CGT : Édition du 3 juillet 1932

            « Un beau meeting des employés de commerce de Dunkerque.

            – Sur convocation de la chambre syndicale des employés confédérés de Dunkerque et environs, les employés de toutes catégories, ainsi qu’un certain nombre de fonctionnaires, assistaient nombreux au meeting organisé le 29 juin dernier dans une salle de l’Hôtel de Ville de Dunkerque.

            CHOQUELLE, secrétaire général, ouvre la séance et donne immédiatement la parole à DERUDDER, secrétaire suppléant, qui examine la situation au point de vue local …

            … Puis CHOQUELLE donne lecture de l’ordre du jour ci-après : Les employés de Dunkerque, réunis sur convocation de la chambre syndicale des employés confédérés de l’arrondissement de Dunkerque… protestent contre l’attitude du patronat qui veut faire supporter aux travailleurs le poids des fautes et des erreurs qui incombent aux seuls détenteurs des moyens de production et d’échanges etc…»

            Il fut également vice-président de la Société de Secours Mutuels des Anciens Sous-Officiers de la Ville de Dunkerque.

Journal Officiel de la République Française : Édition du 2 septembre 1932

            « Ministère du Travail et de la Prévoyance Sociale –

                       Récompenses honorifiques pour services rendus à la Mutualité.

                       Nord – Médaille d’argent …

                                   … M. CHOQUELLE (Hippolyte Jacques Eugène), vice-président de la Société de Secours Mutuels Association des anciens sous-officiers de la ville de Dunkerque… »

            En tant que syndicaliste il s’est présenté aux élections prud’homales en 1932. Élu, il fut vice-président du Conseil de prud’hommes de Dunkerque.

Le Peuple : Édition du 10 novembre 1932

            « Les résultats des élections prud’homales en province…

                       … à Dunkerque – Voici les résultats du premier tour du scrutin…

                                   … Section commerciale – Première catégorie (employés)

                                   Inscrits : 891 – Votants : 323 – Majorité absolue : 223

                                   Émargement : 323 – Bulletins trouvés dans l’urne : 327

                                   Hippolyte CHOQUELLE (confédéré), 205 voix,

                                   Émile DECHAENE (catholique), 115 voix,

                                   divers : 1 voix – Nuls : 6 »            

Pauline Albertine CUNY est décédée à Vitry-le-François dans la Marne le 6 mars 1963, à l’âge de 77 ans et demi. Si Hippolyte CHOQUELLE était encore vivant à cette date, il aurait eu 87 ans et demi.